Bonjour Monsieur Bleschke ; en guise d’introduction, pourriez-vous nous parler des différentes activités d’ARC innovation ?
ARC innovation est un organisme de formation avec près de 30 ans d’existence, basé à Strasbourg en Alsace. Nous accompagnons les entreprises et les particuliers dans le développement des individus, des équipes et des organisations.
Notre métier consiste à transmettre les soft skills, les méthodes et outils de management et de leadership permettant aux entreprises de faire face aux changements et à la digitalisation. A ce titre, nous proposons des formations sur-mesure cocrées avec les entreprises, du coaching individuel et d’équipe, des workshops et ateliers de sensibilisation.
Toujours orientée « impact » pour la personne et pour l’organisation, l’équipe d’ARC innovation fait évoluer la culture d’entreprise en favorisant l’ouverture d’esprit, la responsabilité et l’innovation.
Notre particularité est que tous nos coachs et formateurs sont trilingues et interviennent dans les entreprises internationales en français, allemand et anglais.
__
Votre organisme, outre son activité de formation propose également une offre axée autour du bilan de compétences, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste un bilan de compétences ?
La crise sanitaire a bousculé les esprits et redéfini notre relation au travail. De nombreuses personnes se sont questionnées sur le sens de leur travail, leurs réelles envies et leur impact dans la société.
Par ailleurs, la recherche d’un meilleur équilibre vie professionnelle – vie privée est devenue une priorité pour beaucoup de gens.
Pour l’anecdote, Peggah Cézard, qui nous a rejoint en 2020 en tant que coach, est passée par ses mêmes réflexions. Après 20 ans de carrière dans l’industrie, le bilan de compétences l’a aidée à définir son projet professionnel. Convaincue par l’approche, elle a souhaité développer cette nouvelle offre au sein d’ARC innovation.
J’aime à dire que le bilan de compétences est une chance et un vrai temps pour soi. Accompagné par un coach, il permet à la personne de s’arrêter pour faire le point sur ses forces et son parcours, dans le but de définir un projet professionnel, de formation ou d’évolution de carrière motivant, réaliste et porteur de sens.
__
En mai dernier, vous avez validé votre audit d’extension de catégorie Qualiopi pour la catégorie Bilan de compétences ; comment vous y êtes-vous préparé et quelles difficultés avez-vous rencontré, notamment au regard de l’indicateur 17 ?
Nous avons défini un « chef de projet » qui était volontaire pour avoir le lead sur la préparation de l’audit. Cette personne a revu point par point les critères et accompagné le reste de l’équipe pour s’assurer d’abord de la bonne compréhension de chaque critère, puis du respect de chacun d’eux.
Nous avons créé et mis en place un processus qui s’inscrit naturellement dans notre travail au quotidien. Pour certains formateurs le changement a été plus difficile. Ils ont dû sortir de leur zone de confort et leurs habitudes de travail pour suivre un processus plus cadré. Nous avons essayé de créer un processus qui soit un soutien et non une contrainte.
Au regard de l’indicateur 17 (« Le prestataire met à disposition ou s’assure de la mise à disposition des moyens humains et techniques adaptés et d’un environnement approprié (conditions, locaux, équipements, plateaux techniques…), il nous tenait à cœur d’accueillir les personnes en bilan de compétences dans un espace chaleureux, inspirant, confortable, bien équipé, permettant de garantir la confidentialité des échanges. C’est pourquoi nous avons déménagé et installé nos bureaux dans de nouveaux locaux.
__
Après la validation de votre audit de surveillance Qualiopi, quels conseils pourriez-vous donner aux organismes de formation s’y préparant ?
La réussite de l’audit tiendra au fait que votre processus s’intègre naturellement dans vos tâches quotidiennes. Il ne faut pas qu’un audit soit un « branle-bas de combat ».
Imaginez que l’auditeur puisse venir à tout moment chez vous, contrôler le respect des critères et que tout serait conforme. Comment vous y prendriez-vous ?
Mon conseil aux organismes de formation qui s’y préparent est d’adopter cette attitude et d’accompagner chaque personne de l’équipe dans ce changement.
__
Vous proposez nombre de formations, d’ateliers de sensibilisation et de coachings autour de la fin de carrière et de la transmission de compétences ; selon vous, en quoi les problématiques intergénérationnelles en entreprise sont-elles plus que jamais d’actualité ?
Avec l’allongement de la durée de travail et le report de l’âge de départ à la retraite, il est essentiel pour les entreprises d’intégrer la problématique intergénérationnelle dans leur démarche RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises).
Mobiliser les salariés de tout âge, encourager la collaboration intergénérationnelle et organiser la transmission des expériences entre les nouveaux arrivants et les partants sont des enjeux majeurs pour les années à venir.
Il ne faut pas sous-estimer le bagage de connaissances que possèdent les seniors. Les laisser quitter l’entreprise et prendre leur retraite sans avoir sciemment organisé la transmission de leurs compétences est un risque pour l’entreprise.
Nous encourageons les entreprises à valoriser les salariés seniors, à leur donner un rôle de mentor et les accompagner dans leur transition vers la retraite. Ils seront alors les meilleurs ambassadeurs de la marque et contribueront à promouvoir une image positive de l’entreprise.
Nous sommes d’ailleurs nous-même confrontés à cette réalité. Trois formateurs sont aujourd’hui sexagénaires et c’est pourquoi nous avons intégré il y a trois ans de nouvelles recrues pour préparer sereinement le passage de relais et assurer la continuité d’ARC innovation pour les décennies à venir.
__
Vous souhaitez en savoir plus sur ARC innovation :
